Les témoignages

Ce livre qui m'a donné envie de faire ce métier... par Dominique Topin

Dominique Topin
Professeure-documentaliste et référente culturelle et égalité filles-garçons Collège Jacques Prévost (Pesmes)

Ce n’est pas un titre en particulier qui m’a donné envie de devenir professeure-documentaliste mais plutôt l’univers livresque.

J’ai toujours été entourée de livres, depuis le plus jeune âge. J’en avais un en tissu étant bébé, une adaptation de La Belle et le Clochard. Ce n’est pas devenu mon doudou, mais les livres sont mes réconforts.

Quand j’étais enfant et que j’allais chez ma tante, il y avait quatre petits livres dans une minuscule boîte en carton. Je les lisais et les relisais à chaque fois. C’étaient des contes : Hansel et Gretel, Le Fabuleux Voyage de Nils Holgerson

Je me suis découvert par la suite une passion pour les récits de la Comtesse de Ségur, Sophie et ses malheurs, Les Petites filles modèles et autre Bon petit diable, celui-là m’avait beaucoup marquée car Charles me faisait de la peine.

Et bien sûr, comme tout enfant des années 1970, mes étagères se paraîent des collections de la « Bibliothèque Rose » avec Fantômette, je voulais être elle, et de la « Bibliothèque Verte », je me délectais des romans d’Hitchcock.

Quand je suis rentrée au CE1, j’étais dans une école de campagne, avec le poèle dans la classe et le chat de la maîtresse qui venait ronronner vers nous. C’était une ambiance chaleureuse et simple. J’adorais ma maîtresse, Mme Mazzola, mon institutrice pendant deux ans. Dans sa classe, il y avait un jour dans la semaine où l’on faisait bibliothèque. Nous avions le droit d’emprunter plusieurs livres et de les rapporter chez nous pour quelques jours. J’appréciais beaucoup ce moment, c’était toujours festif pour moi. Je me souviens de beaucoup d’albums et de livres édités par Les Deux Coqs d’Or. Il y avait également les albums du Père Castor et les Belles Histoires chez Pomme d’Api. Nous étions enchantés de découvrir ce que notre professeur nous proposait et qui était différent de ce que l’on avait chez nous. Mon institutrice a été heureuse quand elle a su que j’étais devenue enseignante, et oui elle le sait, car je suis toujours restée en contact avec elle !

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