Cécile Roumiguière

Mon chagrin éléphant




deuil
chagrin
grands-parents

Chronique de Madeline Roth

Librairie L'Eau vive (Avignon)

« Depuis la mort de Mamiette, mon chagrin est grand, un véritable éléphant. Il me suit partout, tout le temps. » Un petit garçon revient du cimetière dans la voiture de ses parents. Et l’éléphant apparaît, à côté de lui, lorsque sa maman lui dit que, mercredi, il ira au centre aéré. Le mercredi, avant, il allait chez Mamiette… Le chagrin éléphant va alors s’inviter à l’intérieur de la vie du petit bonhomme, dans son lit, à la maison, à l’école. Et un éléphant, c’est encombrant. Parfois, il enfle, parfois, il se fait plus petit. Est-ce qu’il disparaîtra un jour ? Matérialiser la notion de chagrin par un éléphant, qui évolue à côté de l’enfant, c’est une idée très forte. Pour dire aux enfants que le chagrin peut être là. Un chagrin aussi gros et envahissant que pourrait l’être un éléphant. Jusqu’au jour où sa taille se réduit, peu à peu. Cécile Roumiguière parle avec une grande justesse de ce moment de deuil et des souvenirs de l’être aimé. Les illustrations de Madalena Matoso sont franches, lumineuses, rieuses. Elles éclairent le texte à merveille.

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