Michael a 8 ans, il vit à Varsovie. Il est envoyé, par ses parents, dans une pension de famille à Anin. Afin d’améliorer son écrit, il a pour devoir de consigner sous forme d’une phrase quotidienne, ce qu’il vit. Ce cahier, que la famille a décidé de faire publier, s’étend de juillet à août 1939. Au fil des pages, l’exercice scolaire se transforme en un carnet d’écrivain qui livre au lecteur le regard que porte le jeune garçon sur les faits troublants et dramatiques de cette période. Des phrases courtes, simples, installent peu à peu les actions de chaque jour et nous laissent entrevoir l’intensification des événements. L’illustratrice soutient le texte sans jamais trahir les propos de l’enfant. Aucun personnage, mais des aplats de couleur posent le contexte et l’atmosphère de manière délicate tout en livrant avec pudeur les états émotionnels de Michael. À lire pour inviter à l’échange.