Gwen & Art are not in love

Bienvenue au royaume de Camelot où la légende arthurienne a légèrement été revisitée ! Lex Croucher nous offre, dans cette comédie, des personnages aux profils modernes et dont les relations sont des plus shakespeariennes. Ragots et cachotteries à la cour vous découvrirez.

Gwendoline et Gabriel sont les deux héritiers du royaume de Camelot dont l’équilibre est menacé. Alors que le trône est promis à Gabe, Gwen est promise à Arthur depuis sa naissance. La bonne nouvelle, c’est que ce prétendant a son âge et n’est pas repoussant. La mauvaise, c’est qu’elle ne l’aime pas. Pire, elle le déteste et c’est absolument réciproque ! Alors que les futurs époux vont devoir passer du temps ensemble pour apprendre à se connaître, des liens surprenants vont alors se tisser. Art tombe amoureux de Gabe, le frère de Gwen qui, elle, voit grandir son attirance pour une chevaleresse. C’est la panique à la cour pour les quatre jeunes gens car personne ne doit être au courant, surtout pas leurs parents. La paix entre les deux royaumes dépend de cette union, qu’importent les sentiments des fiancés qui font beaucoup d’efforts pour s’apprécier. L’amour n’a pas sa place à la cour, alors il faut sauver les apparences. Entre les punchlines acerbes, le sarcasme et les regards langoureux, la lecture de ce récit est rythmée comme une pièce de théâtre. Amoureux transis, faux-semblants, romantisme, quiproquos et comiques de situation : l’autrice a utilisé tous les ingrédients pour écrire une comédie romantique parfaite. Alors que toutes les romantasy pour adolescents se ressemblent et penchent du côté sombre, l’humour et la fougue des personnages de cette fiction sont contagieux. Enfin un roman qui joue avec les codes et nous régale ! Ses (faux) défauts sont évidents : ses 400 et quelques pages ne suffisent pas et les personnages sont bien trop attachants, c’est agaçant ! Merci à l’autrice pour cette pépite que nous aimerons relire, comme nous aimons regarder chaque hiver la traditionnelle comédie romantique, celle dont on connaît les moindres répliques.