« Aux gros mots les gros remèdes » Nathalie Prince (éditions Bel et bien)
Katell Carrer
Collège Jules Verne (Provins)
Aux gros mots les gros remèdes est un conte moderne écrit par Nathalie Prince paru aux éditions Bel et bien dans la collection « Gros mots clés ». Hirondelle est une princesse qui ne cesse de dire des gros mots. Son père, le Roi, va réaliser qu’en levant les non-dits, il fera taire les maux qui mettent sa fille en colère.
Ce conte moderne peut être étudié du CE1 en cycle 2 dans l’objet d’étude lié au conte jusqu’à la 6eme au cycle 3 dans le chapitre consacré au merveilleux.
Il s’agit d’un ouvrage qui met en avant les « beaux mots ». L’ouvrage est adapté aux DYS et malvoyants.
Exploitation en classe
Projet « adopte un mot »
Le projet « adopte un mot » fait découvrir des mots beaux ou originaux de la langue française. Il est proposé aux élèves des mots comme « sobriquet », « énergumène » (mais aussi : subjugué, rétorquer, décocher, jabot…) et leur demander ce que ce mot leur évoque, d’en faire une définition, un dessin, un poème ou simplement une recherche en y incluant l’étymologie ou un synonyme.
Un plan D du professeur des Belles Lettres
Les élèves peuvent écrire collectivement un quatrième « plan » proposé par le professeur des Belles lettres et montrer les arguments de la population et du Roi.
Projet autour des oiseaux
Par ailleurs, un exposé sur les oiseaux présents dans l’ouvrage ou sur les expressions idiomatiques de la langue française en rapport avec les oiseaux permet de développer le vocabulaire et travailler l’implicite.
Prôner la belle parole
D’autre part, les élèves pourraient réécrire les « insanités » d’Hirondelle en langage plus châtié. De fait, un petit tour historique ou plus éloquent sur la langue pourrait être proposé.
Carte d’identité des personnages
Enfin, pour développer le lexique, les élèves peuvent faire la carte d’identité des personnages avec leurs qualités, leurs défauts, leurs caractéristiques et noter leur évolution au cours de l’histoire. Cela peut prendre la forme d’une « vraie-fausse carte d’identité » par exemple.