À la suite de la disparition de ses parents, Léo se voit contraint d’aller habiter chez son grand-oncle à Paris. Mais il est loin de se douter qu’en emménageant dans la demeure sombre du mystérieux Théobald, il va malencontreusement ouvrir la voie à de sinistres créatures tapies dans le «°Périmonde°», miroir torturé de Paris. Il y a du Stranger Things, entre autres références, dans le roman d’Ariel Holzl. Le Périmonde fait bien sûr penser à l’Upside Down de la célèbre série et les Renifleurs aux Demodogs. Mais la comparaison s’arrête là car l’auteur tisse dans Temps Mort un univers singulier, passionnant et personnel. Multipliant les clins d’œil à la Ville Lumière, développant des personnages faillibles et attachants, évitant tout manichéisme et foisonnant de trouvailles, le roman tient en haleine d’un bout à l’autre et surprend constamment le lecteur. La fin ouverte nous permet d’imaginer une suite potentielle. Espérons qu’il en sera ainsi !