Une fois que vous aurez commencé à lire le roman d’Elizbeth Laban sur la tragédie, sachez que vous ne serez plus en mesure de vous en défaire !
Lors de sa dernière année à Irving, Duncan hérite de la chambre d’un étudiant albinos, Tim. Avant de quitter l’école, celui-ci y a laissé le traditionnel « trésor ». Mais, au lieu d’une vieille part de pizza ou d’un petit chèque, il s’agit d’une pile de CD où Tim raconte comment a eu lieu la catastrophe que toute l’école voudrait oublier. Pour l’expliquer, il commence au début de l’année : et, bien malgré lui, Duncan se laisse happer par l’histoire de Tim. Il ne peut s’empêcher d’écouter, passionné, la voix dans l’ordinateur. Tout y passe : la difficulté d’être différent, son amour clandestin avec la sublime Vanessa, des conseils relatifs à la fameuse dissert’ sur la tragédie que M. Simon donne aux terminales avec des consignes aussi étranges que : « si vous utilisez sept fois le mot portée, vous aurez cinq points en plus. »
Honnêtement, je ne pensais pas accrocher à cette histoire d’un albinos qui raconte ses problèmes à un autre étudiant dans un pensionnat américain. Mais laissez tomber vos préjugés et laissez-vous emporter. Le roman a eu le même effet sur moi que les enregistrements de Tim sur Duncan. C’est hypnotique, captivant, fascinant, tragique.