Au lycée Olympe de Gouges, Ameline a été définitivement exclue pour avoir frappé un garçon aux mains baladeuses et aux propos déplacés. Ce n’était pas la première fois que Paul Müller s’en prenait à Ameline au lycée, mais aussi sur les réseaux sociaux. Rachèle, élève de terminale qui s’occupe du journal du lycée, cherche à aider Ameline et dénoncer l’injustice dont elle est victime. Elle organise, sans trop savoir où elle va, une grève des cours et va être rejointe par d’autres filles qu’elle ne connaît pas. Ensemble, elles décident d’occuper le lycée. Au cours du week-end qu’elles vont passer dans l’établissement, Rachèle découvre l’essence même du mot « féministe » et s’éveille au militantisme. Rose Rage n’est pas du tout un roman rentre-dedans dans lequel on dénonce à tout va, c’est au contraire très subtil dans la façon dont Rachèle ouvre les yeux sur tous les problèmes que posent le fait d’être tout simplement une femme dans nos sociétés.