Quand un garçon pas comme les autres décide de passer outre certaines règles « lunaires » pour goûter au doux baiser d’une Terrienne, rien ne va plus…
Deuxième roman de Stephen Tunney, plus connu dans le monde musical sous le pseudonyme de Dogbowl, Quand on s’embrasse sur la lune nous entraîne 2 000 ans plus tard dans le futur, à l’intérieur d’un monde où la lune, après avoir été colonisée par les Terriens, fut laissée à l’abandon. Dans ce roman d’anticipation, Hieronymus est un garçon 100 % lunaire, c’est-à-dire capable de voir une quatrième couleur primaire et porteur de la symbolanose oculaire lunoptique (S.O.L.). Mais les autorités redoutent les Lunaires : d’après eux, croiser leur regard peut rendre fou, voire tuer. Tous les Lunaires doivent donc porter des lunettes protectrices colorées afin de signaler leur particularité. Garçon plutôt doué et redouté, Hieronymus partage aussi bien la vie des « Tarés » que celle des « Têtes » qui peuplent la lune. Sa vie va cependant être bouleversée lorsqu’il rencontre une Terrienne portant l’étrange nom de « Windows falling on sparrows », à qui il dévoile ses yeux en échange d’un baiser. C’est le début d’une aventure spatiale où Hieronymus se trouvera recherché par la police, fera tout pour protéger ses proches et éviter de finir en prison. Stephen Tunney déborde de créativité et d’humour dans son approche très orwellienne de ce monde « lunatique », lequel ne va pas manquer de fasciner les lecteurs fans de science-fiction.