Paris, 2015. Inès et Gabin, deux jeunes gens que tout oppose, vivent une magnifique histoire d’amour. Les attentats de cette fin d’année vont brutalement venir bouleverser leur belle romance. Pour eux, rien ne sera comme avant.
Ils n’auraient sans doute jamais dû se rencontrer et pourtant ils vont s’aimer. Inès a dix-sept ans, elle habite en banlieue parisienne avec sa mère, est musulmane. Elle rêve d’intégrer Sciences-Po et suit un programme de préparation spécifique au sein de son lycée. Elle se donne tous les moyens pour atteindre son objectif en travaillant dur, se laissant peu de temps pour les loisirs. Pour aider financièrement sa mère, elle fait quelques heures de ménage chez les Brissac, une famille parisienne très aisée des quartiers chics de la capitale, à l’opposé de son univers. Elle y rencontre Gabin, le fils aîné. Le premier jour, il l’embrasse dans l’ascenseur. Entre les deux jeunes gens, c’est le coup de foudre. Gabin entraîne Inès dans des escapades culturelles à travers Paris, lui fait découvrir des endroits insolites de cette ville qu’il aime et qu’il connaît si bien. Avec lui, elle découvre aussi le cinéma d’auteurs. Gabin et Inès vivent leur amour au grand jour. « Paris est tout petit pour ceux qui, comme nous, s’aiment d’un aussi grand amour. » Cette phrase de Prévert devient leur credo. Jusqu’à ce soir funeste du 13 novembre 2015 où tout bascule et que l’après commence, l’après attentat du Bataclan, l’après… quand la vie ne peut plus être la même qu’avant. La belle histoire d’amour d’Inès et Gabin prend une tournure plus sombre, plus grave. Maïté Bernard a su trouver les mots justes pour raconter le choc, le deuil, l’absence, la brutalité des événements et l’incompréhension. Le récit d’Inés devient bouleversant et émouvant sans jamais tomber dans la facilité ou les clichés. Elle grandit, se pose des questions sur son avenir, devient adulte. Paris est tout petit est un magnifique roman qui véhicule, sans jamais donner de leçons, un message de paix, de tolérance et de respect.