Hippocita, Hippie, Hippo… Hippolyte préfère qu’on l’appelle H. L’adolescente préférerait aussi que ses parents soient encore ensemble et surtout que sa mère ne soit pas devenue tellement secrète et inquiétante. Elle préférerait que son ami Kouz ne soit pas si macho, qu’il ne la trouble pas autant et que Benji et lui arrêtent de l’appeler Lola « Scarface », sous prétexte qu’elle a une cicatrice sur le visage. H préférerait aussi que Madame Muňoz, sa vieille voisine, n’ait pas disparu. Et puis, elle préférerait que jamais sa mère, un soir, sans prévenir, ne l’ait… Non. Ça, elle ne peut pas en parler. Il n’y a pas de mots pour ça. Ogresse est un conte moderne et cruel, choquant et sanglant. Avec ce deuxième roman, Aylin Manço confirme la puissance de son écriture, captant parfaitement les tourments adolescents tout en y incorporant des éléments fantastiques déroutants. Entre écœurement et fascination, l’histoire de H ne vous laissera pas indifférent.