Tya vient d’avoir 14 ans et monte pour la première fois ce matin dans le camion qui emmène les Substituts (sorte d’esclaves dont l’esprit est contrôlé par Ceux du Haut) travailler. Les Substituts sont limités dans leur intelligence par une puce implantée dans leur cerveau. Mais Tya est victime d’un bug de sa puce et se met à penser par elle-même, comme une humaine, qu’elle n’était plus vraiment. Elle va donc essayer de comprendre pourquoi une partie de l’humanité maintient l’autre sous son joug. Pour ce faire, elle découvre une force dont elle ne soupçonnait pas la puissance, celle des mots et des connaissances. Elle sera aidée dans son entreprise par le fils d’un haut dignitaire et apprendra la vérité sur sa propre naissance. Voilà le début d’une nouvelle épopée comme Johan Heliot a l’habitude d’en proposer. C’est de la science-fiction qui pourrait bien devenir réalité si l’on n’y prend garde. Et le suspense est tel que j’attends la suite en piaffant d’impatience, même si la science-fiction n’est pas ma tasse de thé.