Delphine Roux

Les Petits Sentiers d’Obaasan


Chronique de Isabelle Theillet

Bibliothèque/Médiathèque l'École nationale des chartes - PSL (Paris)

Les cerisiers en fleurs sont l’occasion pour Yuki de se souvenir de tout ce qu’elle a partagé depuis l’âge de 8 ans avec celle qu’elle appelait Obaasan, « grand-mère » en japonais. Obaasan, qui avait à l’époque 70 ans, habitait la machiya voisine, une maison en bois typique de Kyoto. N’ayant ni enfant ni petit-enfant, la grand-mère s’est liée d’amitié avec la petite fille. Obaasan lui a fait connaître beaucoup de choses typiques de la culture japonaise, comme les chants traditionnels, le sashiko (broderie) et l’origami, la cuisine, le jardinage, les haïkus… et tout cet art de vivre japonais. « Obaasan avait l’art de rendre les choses simples aussi précieuses que la danse des lucioles », nous dit Yuki. Les illustrations aux teintes pastel de Pascale Moteki montrent cette merveilleuse grand-mère très rigolote. Le texte est émaillé de mots japonais expliqués en bas de page. Un moyen simple de découvrir le Japon et de rendre hommage à ce si précieux lien intergénérationnel.