Avec Le Serment des sept miroirs, l’auteur fait coup double. Il impose sa trilogie avec un tome introductif captivant, tout en faisant une entrée remarquable en littérature ado puisque c’est son premier roman.
Bienvenue à Terreciel, un espace céleste gouverné par les vents, composé de montagnes volantes, les planeuses. Comme tout le peuple sylphe, c’est sur l’une d’elle, très à l’écart des autres, que vit la jeune Naalisse avec son grand-père. Cet isolement ne lui a pas posé de problèmes jusque-là. Mais aujourd’hui, à l’aube de ses 14 ans, comme tous les Sylphes de son âge, Naalisse doit rejoindre l’Étude. Cette imposante école sera son foyer durant les cinq prochaines années. Si Naalisse redoute autant ce départ, au-delà du fait de quitter son foyer, c’est qu’elle se sait différente et ne peut le cacher : ses cheveux sont roses, contrairement à ceux, gris, du peuple sylphide. Elle ne connaît pas ses origines. Son grand-père, comme sur bien d’autres sujets, a gardé le secret. À son arrivée, ce qu’elle craignait se produit : on la regarde avec méfiance et on la fuit. Sauf un garçon, Horus. Naalisse fait profil bas et découvre les multiples apprentissages : initiation au Souffle intérieur, pratique de la Danse du vent avec maîtrise de la Kapaile mais aussi cours de combat. Très vite, elle développe certaines aptitudes. Et puis, des messages nébuleux résonnant comme des avertissements lui parviennent : « Brise le miroir, il te brisera. » Bientôt, les signes sont trop nombreux : il se trame quelque chose de grave à l’Étude. Naalisse doit découvrir quoi. Peut-être pourra-t-elle faire la lumière sur les mystères qui l’entourent elle aussi ? Ce premier volume est dense mais permet de prendre toute la mesure de la richesse de l’univers que l’on arpente. D’emblée, Naalisse est une héroïne qui attise la curiosité et dont on devine le destin hors du commun. Courage, amitié, aventure, magie, jeux de pouvoir et danger rythment ce récit merveilleux qui nous transporte littéralement ailleurs.