Anna aime les citations, Mel (sa meilleure copine) et Pierre (un peu plus que les autres). À 16 ans, elle arpente les couloirs du lycée avec ses amis de façon plutôt insouciante. Et puis, il y a ce moment, dans les toilettes, où tout va vriller. Un bug. Comment qualifier ça autrement ? En effet, Anna, témoin d’un échange dérangeant, va disparaître. Physiquement, elle n’est plus là. Ce phénomène inexplicable va se répéter et, au fur et à mesure, faire croître l’angoisse qui y est associée. Il va bien falloir qu’Anna affronte sa peur et libère sa parole pour que la situation puisse enfin se dénouer. Le Jour où j'ai disparu est un texte troublant et étonnant, notamment dans sa mise en page et ces mots qui s’effacent, eux aussi, par moments. Oscillant entre réalisme et fantastique, traduisant les affres et les joies des premières fois adolescentes, ce récit aborde également le sujet du consentement de manière originale et intelligente. Un premier roman remarquable.