Nous suivons avec plaisir les réflexions philosophiques d’Ambre, jeune héroïne du roman La Vraie Vie de l’école (Nathan). Avec tendresse, la narratrice relate ses premières expériences avec la mort qu’elle surnomme « Lamor ». Dans un style narratif dynamique, elle aborde avec beaucoup d’amour et d’émotions les liens avec les êtres auxquels elle est fortement attachée : son arbre, son chat Aladin et son papi Benoît. Elle décrit les liens personnels tissés méticuleusement avec chacun d’eux. Ambre dévoile avec tact ce qu’elle ressent, les émotions qui la submergent. Les liens forts avec sa famille, notamment avec son grand-frère Arthur, lui permettent de surmonter avec courage ces deuils. L’humour, les jeux de mots liés à sa dysorthographie apportent une touche poétique teintée d’une rafraîchissante légèreté. Ses pensées sur la vie, la famille, l'attachement sont autant de voies pour se concentrer sur notre rapport à l’essentiel et au temps présent.