Silas a un problème avec les mots qui ne viennent pas quand il en a besoin. Les autres élèves se moquent de lui et le harcèlent. Un jour, il rencontre Ysengrin, un loup blessé, qui lui présente Hersent qui attend des louveteaux. Ces deux loups sont les derniers de la forêt et, parce que numériquement supérieurs, les renards se considèrent comme les maîtres des loups qui doivent choisir entre la mort ou l’esclavage. Dès qu’ils renoncent à leur liberté, les loups apprennent le langage et ne sont plus des animaux sauvages. Hormis Ysengrin et Hersent, tous meurent à force de travailler et le chef des renards n’a qu’une idée : capturer les petites louves pour en faire une nouvelle lignée d’esclaves. Silas trouve les mots pour venir en aide aux loups. Ysengrin le remercie d’avoir été leur « langue-de-loup », leur voix et de leur avoir à nouveau permis de vivre comme des animaux sauvages, libérés des mots. Un roman de fantasy animalière aux allures de conte, mettant en évidence le pouvoir de la parole.