447, en Gaule. Le roi Mérovée a failli mourir empoisonné. Il est persuadé que Childéric, son fils, est mêlé au complot. Aveuglé par la rage et inconscient de sa force, Mérovée tue accidentellement Childéric. Pendant la veillée funèbre, une inscription apparaît dans le métal de la rouelle parant le jeune défunt : « Disparu aujourd’hui, renaîtra demain, car doit régner la lignée de Mérovée ». Cinq ans plus tard, la prophétie ne s’est pas accomplie et le pays est sous la menace de l’invasion des Huns. Mogiane a 18 ans et déjà de lourdes responsabilités. En effet, pour contrer les attaques hunniques, Gondebald son père et Landeric son frère ont rejoint l’armée franque. Auprès de sa mère souffrante et de sa jeune sœur, Mogiane est en quelque sorte devenue le chef de famille. Elle doit protéger sa maison, la villa Castus, et son domaine. Avant de partir, Gondebald a réuni des guerriers chargés d’assurer la garde rapprochée de sa fille. Tous sont assez rustres, sauf Friedhelm qui ne laisse pas la jeune femme indifférente. Mais toute la pression qui pèse sur ses épaules et une erreur qu’elle a commise plus jeune l’empêchent de se laisser aller aux sentiments. Alors que les Huns semblent s’être éloignés de la villa Castus, des intrusions et des meurtres perpétrés sur ses terres vont inquiéter Mogiane. Y a-t-il d’autres menaces dont elle devrait se méfier ? Pourra-t-elle défendre sa famille et ses biens si la prophétie ne se réalise pas ? Ce premier tome met en avant une héroïne forte et sensible. En compagnie d’Orbia, jeune Gauloise qu’elle a recueillie, et sous la bienveillante protection de Friedhelm, Mogiane va mener son destin de main de maître au cœur d’une guerre de territoires. Catherine Cuenca pose les fondations d’une grande série d’aventures où l’Histoire côtoie la magie.