Là où naissent les nuages est une belle invitation au voyage. Au-delà des merveilles de la Mongolie, on découvre le travail d’une association humanitaire.
Amélia fait figure de vilain petit canard auprès de ses parents si parfaits. Pour combler son manque de confiance en elle, elle grignote sans arrêt, ce qui ne fait qu’augmenter son mal-être. Mais sa vie est sur le point de changer et cela grâce à une lettre en provenance de Mongolie. Bakar, à la tête de The Shelter, une association humanitaire qui aide les enfants des rues d’Oulan-Bator, vient se rappeler au bon souvenir de la mère d’Amélia qui y a travaillé une quinzaine d’années auparavant. Sur un coup de tête, le père de la jeune fille propose d’aller y passer l’été. Après discussion, seuls le père et la fille partiront pour un mois aider les bénévoles. Tiraillée entre l’envie et la peur panique, Amélia se lance dans les préparatifs. Mais à quelques jours du départ, les plans vont changer : Amélia prendra l’avion seule. 7 700 kilomètres plus tard, l’adolescente atterrit à Oulan-Bator. Elle n’imagine pas à quel point ce voyage va transformer sa vision étriquée du monde. Ses problèmes lui semblent maintenant bien futiles comparés à ceux des gens d’ici. Au contact des membres de l’association et surtout des enfants, Amélia s’acceptera peut-être enfin telle qu’elle est.
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