Un roman qui sent bon le cacao frelaté et dans lequel on prend plaisir à retrouver un univers de bandits. Autour d’Anya Balanchine, héroïne du précédent volet, La Mafia du Chocolat, gravitent les membres de sa famille.
Dans le premier tome, les lecteurs avaient laissé Anya en route pour le centre de détention de Liberty. C’est là que nous la retrouvons à la veille de sa libération. Elle n’a désormais qu’un but : avoir une vie normale de lycéenne. Mais le destin en a décidé autrement, car à New York, la politique et la mafia se côtoient sans cesse. Elle est de nouveau envoyée en prison par Charles Delacroix, adjoint du procureur qui cherche à tout prix à gagner une élection, mais surtout à l’éloigner de son fils Win dont elle est amoureuse. Grâce à ses relations, Anya parvient à s’échapper et s’enfuit au Mexique où la consommation du chocolat est légale. Elle y rencontre Théo qui lui fait découvrir la récolte du cacao et ses vertus apaisantes. Mais des événements tragiques l’obligent à rentrer aux États-Unis pour affronter ses ennemis et protéger sa famille. Un second volet toujours aussi captivant, truffé de nombreux rebondissements et où se conjuguent complots, tentatives d’assassinats, politiciens véreux et secrets de famille. Des alliances se forment, de nouveaux adversaires apparaissent dans une ambiance de seconde prohibition. Les personnages grandissent et deviennent de plus en plus indépendants. Anya va devoir faire des choix et en assumer les conséquences : l’amour de Win ou l’héritage familial ? C’est ce que nous découvrirons certainement dans le prochain volume, à moins que le sort réservé à Anya soit de nouveau plein de surprises…