Mélanie Edwards

J'ai dû m'en aller


5e / 4e
Roman
deuil
migrants

Chronique de Gaëlle Farre

Librairie Maupetit (Marseille)

Dans ce roman, il y a les îles grecques, le bleu turquoise de l'eau et la feta dans les salades. Il y a aussi un père et ses deux fils, réunis pour la première fois sur un bateau pour une dizaine de jours, le drame des migrants et les douleurs du passé qui ne disparaissent jamais tout à fait. C’est Dimitri, le fils aîné, qui raconte et écrit. Il dit son père, taiseux, et leur mère qui leur manque. Il dit la rencontre de Seydou, un migrant du Mali, qui va fortement marquer leur périple à tous les trois. Il dit les liens qui se renforcent avec le temps. Puis vient le drame. Après son doux Été en liberté, Mélanie Edwards signe un nouveau roman ensoleillé mais sous tension. C'est l'histoire d'un voyage et de rencontres qui font sortir de l’enfance. Un périple de quelques jours seulement qui fait mûrir les garçons de pas mal d’années. J’ai dû m’en aller dit l'urgence, la beauté et la nécessité de vivre. Maintenant. C’est intense et sans appel.

À découvrir également

Vivre sans attendre

Détectives Grébor

Les Larmes du yôkaï, t. 1

Trois fois elle

Le Running Club de la flemme

Deux mois chez Andrea

Mon amie Léno

Humain 2.0