Hugo va vivre, à la veille de son douzième anniversaire, une série d’événements tragiques et inattendus qui vont remettre en cause beaucoup de ses certitudes. L’intrigue ? Il faut faire court afin de garder le maximum de suspense pour le lecteur encore ignorant des formidables rebondissements que renferme le livre. Hugo et ses parents sont sauvagement assassinés un soir. Le fantôme d’Hugo va trouver refuge au cimetière, sis sur le domaine où il vit, un cimetière peuplé de – gentils – fantômes, mais aussi de zombies – moins recommandables… L’atmosphère du roman fait penser aux univers de Tim Burton et de Neil Gaiman. La plume de Bertrand Santini est joyeusement ébouriffante et c’est un plaisir que de se laisser emporter par elle. On trouve des références à Scooby-Doo, au monde de Harry Potter, et un langage souvent fleuri côtoie des citations de Shakespeare. L’imaginaire et le réel sont si bien mêlés dans Hugo de la nuit, que l’on se demande s’il existe réellement une frontière entre ces deux mondes.