Hector Obel vit à Starkley, une petite ville qui a ceci de remarquable… qu’il ne s’y passe jamais rien de remarquable. Elle a même gagné le titre de la ville la plus ennuyeuse de Grande-Bretagne. C’est dire ! Le jeune garçon y vit seul avec sa mère et son frère Jimmy, depuis qu’un soir son père n’est pas rentré à la maison. Où est-il ? Mystère. Reviendra-il un jour ? Hector l’espère de tout son cœur. Depuis, il garde précieusement une vieille montre lui ayant appartenu, comme seul souvenir et réconfort. En attendant, la vie continue. Jusqu’au jour où... il y a une « pause ». En pleine classe, alors que leur professeur les interroge sur l’érosion des sols, le temps s’arrête. Sauf pour Hector qui peut encore bouger et parler. Et cela va se reproduire, encore et encore. Paniqué puis excité par cet étrange pouvoir, Hector prend conscience de toutes les opportunités que lui offrent ces pauses. Mais ses rêves de liberté vont être stoppés nets. Lors d’un nouveau temps mort, alors qu’il vient de rencontrer une jeune fille avec la même capacité que lui, d’horribles monstres envahissent la ville. Que veulent-ils ? Sont-ils responsables des multiples disparitions d’adultes survenues dans cette ville habituellement si tranquille ? Hector va devoir affronter ces créatures, mais il ne sera pas seul. Il peut désormais compter sur les FSP : les Forces Spéciales contre les Pauses, ainsi que sur cette montre que son père ne lui a sûrement pas laissée par hasard. Un humour décalé, des personnages loufoques, des situations grotesques et des jeux de mots incessants… En lisant ce premier roman pour la jeunesse de Danny Wallace, on ne peut s’empêcher de penser aux livres de David Walliams (publiés chez Albin Michel Jeunesse). Souhaitons-lui le même succès.