Depuis le succès de Hunger Games, la dystopie a le vent en poupe. Mais si Divergent fait incontestablement partie de cette nouvelle vague de romans pour la jeunesse, il parvient à imposer un univers futuriste original, glaçant de rigueur et de brutalité, porté par une héroïne forte et attachante. Une réussite.
Dans l’univers dystopique de Divergent, la ville de Chicago est divisée en cinq factions : Altruistes, Audacieux, Fraternels, Sincères et Érudits. Chacune embrasse une vertu particulière et tente d’éradiquer son exact contraire afin de préserver la société de tout risque de basculement dans le chaos. La « cérémonie du Choix » approche, et Béatrice, qui a vécu toute sa vie dans le dévouement altruiste et l’oubli de soi, sait qu’elle devra bientôt choisir ou non de quitter sa faction et sa famille. Est-elle suffisamment Altruiste pour sacrifier ce qui la pousse irrésistiblement vers les Audacieux ? Mais le résultat de ses tests d’aptitude révèle qu’elle n’est finalement ni Altruiste ni Audacieuse : elle est Divergente. Beatrice ne rentre dans aucune case. Aucune faction ne lui correspond tout à fait. Et cela la met immédiatement en danger. Car cette société qui se perçoit comme idéale, montre déjà ses premières failles, ses premiers signes de corruption. Tout au long de l’initiation qui la mènera jusqu’à la révolte, Beatrice, digne descendante de la Katniss Everdeen de Hunger Games, montrera détermination, obstination et courage. Elle apprendra à se battre, à dépasser ses doutes et tester ses propres forces, le tout à un rythme trépidant.