Vous n’avez pas peur du noir ? Vous avez tort. Beaucoup de choses se passent dans le noir : les objets disparaissent, les gens également. Aurez-vous le courage d’aller chercher les réponses ?
Nous connaissons bien Victor Dixen maintenant. Il nous a offert de nombreux romans, tous passionnants, tous différents. Pourtant, il réussit encore une fois à nous surprendre, à nous faire frissonner et à nous emporter dans un monde de magie et de noirceur avec délectation. Lucy est une jeune fille heureuse, une adolescente comme tant d’autres qui vit avec sa mère dans une maison certes étrange mais remplie d’amour. Un soir, en rentrant de l’école, tout bascule. Sa mère a disparu et elle va devoir aller vivre chez sa tante à New York. Cette dernière est loin d’être une femme aimante. Elle oblige Lucie à récupérer les objets oubliés dans le métro pour lui payer un loyer. C’est ainsi que l’adolescente trouvera un pendule. Très vite, Lucie se rend compte que cet objet attise la convoitise. Elle découvre alors qu’elle est l’une des dernières « retrouveuses » et que des monstres plus redoutables que ses cauchemars, les croquemitaines, parcourent notre univers. Des êtres venus d’un autre monde qui vous prennent vos objets, vos souvenirs ou les êtres aimés. L’un d’entre eux lui a pris sa mère. Aidée par Rita Perdido, une femme des plus étranges et armée de son pendule et de son courage, elle fera tout pour retrouver sa mère. Mais descendre dans les oubliettes n’est pas sans conséquences. Elle y découvrira une partie de son passé. Son père, qu’elle pensait mort depuis sa naissance, est en réalité lui aussi perdu dans les profondeurs. Il était l’un des plus grands « retrouveurs » et avait repris au seigneur des ronces un objet magique puissant. Des années plus tard, tous les croquemitaines et hommes peu recommandables restent à sa recherche. La quête de Lucie sera plus complexe que prévue et les enjeux plus cruciaux. Elle ne devra pas seulement sauver ses parents mais tous les habitants qui vivent en surface.