C’est au cours de son année de Terminale que Violette vit un événement tragique. Événement qui va déclencher le chaos dans sa vie d’adolescente. Protégée par un quotidien fait de poésie, de musique, et par Arnaud, son petit ami, Violette rencontre virtuellement « Ahriman ». Mais le rendez-vous avec ce jeune homme assez mystérieux devient le point de départ d’un malaise et d’un trouble pour la jeune fille. Mireille Disdero avait prouvé dans ses ouvrages précédents sa sensibilité et son art dans la description des tourments de l’adolescence. Dans À l’ombre de l’oubli, elle s’attèle avec délicatesse et justesse à un sujet trop souvent passé sous silence, celui du viol. Loin d’être un récit larmoyant, ce livre composé de courts chapitres alternant les points de vue des personnages est empreint de réalisme psychologique. Un texte à mettre entre toutes les mains, adolescentes et adultes, pour tenter de surmonter les premiers émois et les premières souffrances.