Kate Klise

43, rue du vieux cimetière


photo libraire

Chronique de Emma Jarret

La nouvelle collection « Witty », chez Albin Michel Jeunesse, a su rapidement s’imposer en proposant des textes d’une rare qualité. Le quatrième titre de la collection est une pépite d’or. Attention : rires garantis !

Ignace Bronchon est un écrivain reconnu mais ruiné, donc odieux. Lester Perrance (Les Perrance pour les intimes) est un gamin resté seul à la maison du 43, rue du Vieux Cimetière. Adèle I. Vranstock est le fantôme de cette demeure lugubre (tranquille, mais lugubre), elle est surtout l’amie de Les. Debbie Cock est l’agent immobilier. Ted Discray est le détective privé en charge de l’enquête sur les vols mystérieux commis à la bibliothèque. Et je ne vous présente pas Fred Dossier, l’avocat d’Ignace… Tout commence avec la correspondance entre cet écrivain pour la jeunesse et l’agence immobilière. Ignace exige une villa tranquille « à bonne distance de tout endroit susceptible d’abriter des gamins », pour pouvoir écrire son prochain livre. Seulement, une fois sur place, Ignace découvre un enfant dans la maison et un fantôme bien décidé à le faire fuir… S’ensuit une correspondance frénétique et haute en couleur entre lui, l’avocat, le fantôme et Les, ce gamin lâchement délaissé par ses parents, partis quelque part en Europe donner des conférences sur l’existence des fantômes. Vous l’aurez deviné, ce roman épistolaire vif et tendre est porté par un humour piquant. Une pépite, je vous disais….