Notre librairie est un lieu transculturel, nous proposons non seulement des rencontres avec des auteurs, mais également des expositions, des concerts, des lectures de théâtre… mais aussi grosse partie restaurant ! J’aime cette idée de joindre les plaisirs culturels et les plaisirs culinaires, je trouve qu’un café librairie comme Le Tagarin rempli en ce sens pleinement son rôle de passeur de culture si cher à Daniel Pennac. Notre équipe est justement très polyvalente, nous savons servir des cafés et mitonner de bons petits plats tout en dissertant sur nos dernières lectures !
Notre librairie est un lieu transculturel, nous proposons non seulement des rencontres avec des auteurs, mais également des expositions, des concerts, des lectures de théâtre… mais aussi grosse partie restaurant ! J’aime cette idée de joindre les plaisirs culturels et les plaisirs culinaires, je trouve qu’un café librairie comme Le Tagarin rempli en ce sens pleinement son rôle de passeur de culture si cher à Daniel Pennac. Notre équipe est justement très polyvalente, nous savons servir des cafés et mitonner de bons petits plats tout en dissertant sur nos dernières lectures !
Quel est votre meilleur souvenir de libraire ?
Élise Hardt-Rillard Avoir réussi un concours de vitrine autour du Chat de Geluck ! Le gagnant devait recevoir la venue de l’auteur et je me suis amusée à faire une grande vitrine BD où j’avais remplacé toutes les têtes des personnages des couvertures par une tête de chat, ça m’a pris des heures (la vitrine était vraiment très grande), j’ai découpé, collé, mis les têtes à la bonne taille, collé des bulles avec des jeux de mots affligeants et à la fin je ne pouvais plus voir le Chat en peinture, mais au final ça a payé ! Philippe Geluck est venu ! Ce fut d’ailleurs sa dernière dédicace, il nous a avoué à l’issue de cette rencontre qu’il arrêtait ce genre de choses, car ça le fatiguait trop, au vu des 200 personnes qui vinrent au rendez-vous, je le comprends !
Quels sont les atouts de votre librairie et de votre équipe ?
E. H.-R. Notre librairie est un lieu transculturel, nous proposons non seulement des rencontres avec des auteurs, mais également des expositions, des concerts, des lectures de théâtre… mais aussi grosse partie restaurant ! J’aime cette idée de joindre les plaisirs culturels et les plaisirs culinaires, je trouve qu’un café librairie comme Le Tagarin rempli en ce sens pleinement son rôle de passeur de culture si cher à Daniel Pennac. Notre équipe est justement très polyvalente, nous savons servir des cafés et mitonner de bons petits plats tout en dissertant sur nos dernières lectures !
Quels sont vos principaux défis professionnels ?
E. H.-R. Arriver à créer une identité forte à un lieu demande énormément de travail et arriver à tirer son épingle du jeu dans le milieu très concurrentiel des librairies encore plus. C’est là-dessus que nous essayons de travailler. Alors, n’ayant pas la capacité matérielle et spatiale d’avoir tous les ouvrages disponibles, nous essayons d’être précis dans nos choix et de proposer des titres qui nous plaisent vraiment. Il y a aussi le problème d’être polyvalent, même si cela est un atout comme je le disais plus haut, il est parfois compliqué d’expliquer au public que nous pouvons être compétent dans des domaines très différents, oui je sers des cafés, mais je suis aussi très douée en littérature jeunesse ! Enfin je crois que le plus gros défi en librairie est d’arriver à capter le lectorat jeune, je n’aime pas l’idée selon laquelle les jeunes n’aiment plus lire, je pense que tout le monde peut aimer lire, il faut juste trouver le livre adéquat.