Quoi de mieux pour les enfants que la découverte de l’art grâce à un support ludique ? Que ce soit une bande dessinée, un livre-jeu ou encore une encyclopédie, les éditeurs redoublent d’ingéniosité pour que les enfants, petits et grands, apprennent tout (ou presque) sur l’Histoire de l’art.
Comment résister à une encyclopédie qui pose des questions aussi pertinentes que drôles ? Il n’y a qu’à lire ce titre : Pourquoi l’art est-il plein de gens tout nus ? De manière impertinente et humoristique, l’enfant peut découvrir l’art, les différents courants artistiques, ainsi que des histoires ou des anecdotes sur les toiles, des informations biographiques sur les peintres, sculpteurs et autres artistes. L’auteure s’intéresse à des œuvres de plasticiens contemporains et s’interroge sur ce que signifie la notion d’art, ainsi que l’évolution de cette idée. Cette encyclopédie est peut-être un peu ardue pour les plus jeunes. C’est là que les éditions Gulf Stream viennent à leur secours en éditant un nouvel opus de leur collection « Déjoue les pièges ». Après les sciences, l’Histoire et le sport, cette fois ce sera l’art le cœur du livre. De la Préhistoire, en passant par l’Antiquité, jusqu’aux Temps modernes, les enfants découvrent tous les types d’art et leur évolution dans le temps. Cette série de livres présente des doubles pages sur lesquelles une scène est représentée avec des anachronismes. Et là, c’est à l’enfant (seul ou accompagné) de jouer. À lui de retrouver les erreurs. Puis sur la page suivante, les pièges sont expliqués. Ainsi, en plus de jouer, on s’instruit. Quand les plus grands souhaitent eux aussi découvrir l’Histoire de l’art mais n’apprécient pas les encyclopédies et sont trop grands pour les livres-jeux, une alternative leur est offerte par les éditions Casterman. Après les collections consacrées à l’Histoire de France et à la mythologie, voici L’Histoire de l’art en bd. De la Préhistoire à la Renaissance, le premier volume de cette nouvelle série invite le lecteur à découvrir les origines de l’art de manière chronologique. Nous y suivons un grand-père qui, accompagné de ses petits-enfants, remonte le temps pour définir ce qui est « moderne ». Car la notion de modernité est très subjective. C’est le principe même des modes, des mouvements artistiques qui s’inspirent de leurs prédécesseurs, qui, à leur tour, en inspirent d’autres. Pour bien comprendre cette notion, les auteurs remontent à la Préhistoire et à ses vestiges artistiques, telles des peintures rupestres et des sculptures. Puis ils suivent l’évolution des techniques jusqu’à la Renaissance. Toute connaissance acquise en jouant est mieux retenue. Alors pourquoi s’en priver ?